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 Climat 2008 - un état des lieux

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max01

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MessageSujet: Climat 2008 - un état des lieux   Climat 2008 - un état des lieux EmptyMer 24 Juin 2009 - 13:27

Climat 2008 - un état des lieux
14 mai 2009
La baisse d’activité du rayonnement solaire implique-t-elle une remise en
cause des estimations du réchauffement climatique ? Le bilan annuel
2008 publié par le Goddard Institute de la NASA, qui étudie les
différentes causes de variabilité - Oscillation Pacifique, aérosols,
cycles solaires - répond à cette interrogation. Si le renforcement du
rayonnement dû au cycle solaire (d’une dizaine d’année) ne se
manifestait pas, le forçage négatif, par rapport au rayonnement solaire
moyen serait équivalent à sept années d’augmentation de CO2 au taux de
croissance actuel. « Il ne faut donc pas s’attendre à un nouveau
« petit âge glaciaire, » concluent les scientifiques de la NASA.
Climat 2008 - un état des lieux Arton2720




Figure 1, ci-dessus. A gauche :
moyennes annuelles des anomalies de la température moyenne mondiale : A
droite : carte mondiale des anomalies de température de surface, en
degrés Celsius, pour 2008.


Institut Goddard des Etudes Spatiales, NASA, 13 janvier 2009

L’année 2008 a été la plus froide depuis l’an 2000,
indique l’analyse des températures atmosphériques de surface effectuée
par l’Institut Goddard des Etudes Spatiales [1].
Notre analyse indique que l’année 2008 vient au 9ème rang des années
les plus chaudes de la période où ont été effectuées des mesures
instrumentales, débutant en 1880. Les dix années les plus chaudes ont
été observées dans la période de 12 ans allant de 1997 à 2009.
L’intervalle d’incertitude (probabilité de 95%) pour la comparaison
avec les années précédentes est estimé à 0,05°C [2].
Nous pouvons donc conclure avec vraisemblance que 2008 se situe dans
l’intervalle compris entre la 7ème et la 10ème année la plus chaude
jamais observée.

La carte des anomalies de la température mondiale en
2008 (à droite de la Fig. 1), montre que la température de la plupart
des régions du monde a été près de la normale ou plus chaude que dans
la période de référence (1951-1980). L’Eurasie, l’Arctique et de la
péninsule Antarctique ont été exceptionnellement chaudes, tandis que la
plus grande partie de l’océan Pacifique a été plus froide que la
moyenne à long terme. La température relativement basse dans la zone
tropicale du Pacifique est due à la force de La Niña qui est apparue
durant la première moitié de l’année. La Niña et El Niño sont les deux
phases opposées d’une oscillation naturelle des températures
tropicales. La Niña est la phase froide.
Climat 2008 - un état des lieux GISS_2

Climat 2008 - un état des lieux GISS_5

Figure 2 - Haut : moyenne mondiale saisonnière et
anomalies de température aux latitudes basses par rapport à la période
de base 1951-1980. Bas : moyenne mensuelle mondiale des anomalies de
température de surface de l’océan, sur la base d’analyses de la
température effectuée par satellite Reynolds et Smith (note. 4)




La Figure. 2 représente l’évolution saisonnière de la
température de surface à l’échelle mondiale et aux latitudes basses, et
un indice qui mesure l’état de l’oscillation de la température
tropicale. Les données montrent que le cycle froid de La Niña a culminé
au début de 2008. L’effet global de l’oscillation tropicale est
clairement établi par l’anomalie de la température moyenne sur l’océan
mondial (bas de la Fig. 2). on y distingue le « El Niño du siècle », en
1997-98, ainsi que la récente Niña.

La Figure 3 compare 2008 avec la moyenne pour les sept
premières années de ce siècle. En dehors de l’océan Pacifique,
relativement froid, la plupart des régions de la planète ont connu des
températures soit proches de la normale ou exceptionnellement chaudes
en 2008. La température dans les États-Unis en 2008 n’a pas été très
différente de la moyenne 1951-1980, ce qui fait de l’année 2008 une
année plus froide que toutes les années précédentes de la décennie.
Comme le montre le côté droit de la Fig. 3, la plupart des régons des
États-Unis ont eu en moyenne une température plus chaude de 0,5 à 1 ° C
par rapport à la moyenne à long terme de la période 2001-2007.

L’analyse du GISS de la température mondiale de
surface, décrite dans la littérature scientifique [réf. 1 et 2],
intègre des données provenant de trois bases de données mises à
disposition chaque mois : (1) le Global Historical Climatology Network
(GHCN) du National Climate Data Center [réf. 3], (2) l’analyse à
l’échelle mondiale par satellite de température de surface de Reynolds
et Smith , et (3) les Données de l’Antarctique du Comité scientifique
pour les recherches antarctiques (SCAR) [3].Climat 2008 - un état des lieux GIS_3



Figure 3. Comparaison des anomalies de de température en 2008 (à gauche), avec la moyenne des anomalies 2001-2007 (droite).

En réponse aux demandes du public, nous proposons
ci-dessous des commentaires sur la probabilité à court terme d’un
nouveau record de température mondiale. Plus précisément, la question a
été posée de savoir si la relative fraîcheur de 2008 modifie notre
prévision, effectuée l’an dernier, qu’un nouveau record mondial était
probable dans les prochains 2-3 ans (désormais les prochains 1-2 ans).
La réponse à cette requête exige la prise en compte de plusieurs
facteurs :

Dynamiques des variabilité naturelles : La plus grande
contribution est fournie par l’oscillation australe, le phénomène du
cycle El Niño-La Niña. L’anomalie de température du Niño « 3.4 » [4]
(la ligne du bas dans le panneau supérieur de la Fig. 2), suggère que
La Niña pourrait être presque terminée, mais l’anomalie s’est refroidie
de -0,7 ° C en décembre dernier. Il est concevable que ce cycle puisse
se prolonger par une forte Niña, comme cela s’est produit en 1975.
Toutefois, pour le la région tropicale du Pacifique reste dans ce mode
durant les années 2009 et 2010, il faudrait que La Niña connaisse une
phase plus longue que ce qui a existé depuis un demi-siècle, ce qui est
donc peu probable. En effet, les températures de surface et en
profondeur des océans tropicaux donnent à penser que le système est
« rechargé », c’est-à-dire devant produire prochainement un phénomène
El Niño. Il y a donc une probabilité que cela se produise en mai 2009.
Les anomalies mondiales de températures ont tendance à suivre les
anomalies tropicales avec un retard de 3 à 6 mois.
Climat 2008 - un état des lieux GISS_4

Figure 4. Mesure du rayonnement solaire jusqu’en novembre 2008 - Frohlich et Lean [5].


Rayonnement solaire : le rayonnement solaire reste faible (fig. 4), au
niveau le plus bas depuis que les mesures par satellite ont commencé à
la fin des années 1970, et la période écoulée depuis le précédent
minimum solaire est déjà de 12 ans, deux ans de plus que les deux
cycles précédents. Cela a conduit certaines personnes à spéculer que
nous pourrions entrer dans une situation de « Minimum de Maunder », une
période de réduction du rayonnement qui pourrait durer des décennies.
La plupart des physiciens étudiant le soleil s’attendent à ce que le
rayonnement commence à augmenter dans les prochains mois. Il existe des
indications, résultant de la polarité de quelques taches, montrant que
le nouveau cycle serait en train de débuter.

Supposons cependant que le rayonnement solaire
n’augmente pas. Dans ce cas, le forçage négatif, par rapport au
rayonnement solaire moyen est équivalent à sept années d’augmentation
de CO2 au taux de croissance actuel. Il ne faut donc pas s’attendre à
un nouveau « petit âge glaciaire ». En supposant que le rayonnement
solaire commence à augmenter comme prévu cette année, cela aura
toujours un certain effet sur la probabilité à court terme de connaître
un nouveau record de température mondiale, en raison de la durée très
longue et inhabituelle du minimum solaire. En raison de la grande
inertie thermique de l’océan, la réponse de la température de surface
au cycle solaire de 10-12 ans est en retard de 1 à 2 ans sur les
variations du rayonnement. Ainsi, par rapport à la moyenne,
c’est-à-dire, l’hypothèse dans laquelle le soleil aurait un rayonnement
constant moyen, le rayonnement solaire actuel continuera à contribuer à
une anomalie négative durant les 2 à 3 ans qui viennent.

Aérosols volcaniques : Les couchers de soleil colorés
observés depuis quelques mois suggèrent qu’une quantité non-négligeable
d’aérosols stratosphériques dans les latitudes nord. Malheureusement,
comme indiqué lors de la Bjerknes Conférence 2008 [réf. 9],
l’instrument à même de faire des mesures précises de la profondeur
optique des aérosols (SAGE, le Stratospheric Aerosol and Gas
Experiment) se trouve toujours sur les étagères du Langley Research
Center. Les aérosols stratosphériques sont estimés à partir de mesures
brutes qui doivent être pondérées. Les aérosols des volcans aléoutiens,
qui semblent être la source principale, sont situés à une altitude
relativement basse et dans les hautes latitudes, où ils devraient être
pour la plupart éliminés cet hiver. Leur effet dans les deux prochaines
années devrait être négligeable.

Gaz à effet de serre : Le taux de croissance annuel de
forçage climatique par les gaz à effet de serre (GES) a effet de long
terme a ralenti après un pic de près de 0,05 Watt/m2 par an autour de
1980/85 à près de 0.035 W/m2 au cours des dernières années, en raison
d’un ralentissement des taux de croissance du CH4 et des CFC [6].
Le retour de la croissance de méthane, si elle s’est poursuivie en 2008
de manière comparable à 2007, ajoute environ 0.005 W/m2. A partir de
modèles climatiques et des analyses empiriques, ces tendances de
forçage des gaz à effet de serre se traduisent par un réchauffement
moyen de 0,15 ° C par décennie.

Résumé : L’oscillation australe et l’augmentation des
gaz à effet de serre continuent d’être les principaux facteurs
affectant les variations de température inter-annuelles et décennales.
Le rayonnement solaire a un effet non négligeable sur la température de
la planète [voir, par exemple, [7],
qui estime empiriquement un effet du cycle solaire plus important que
celui estimé par les autres personnes ayant étudié les données sur
l’effet du soleil en utilisant des méthodes différentes]. Compte tenu
de notre prévision d’un prochain phénomène El Niño en 2009 ou début
2010, il semble toujours probable qu’un nouveau record de la
température mondiale sera établi dans les prochains 1 à 2 ans, et ce
malgré la modération résultant des effets négatifs de la réduction du
rayonnement solaire.

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2720
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