SALUT A TOUS

L'heure est trop grave pour être aimable. "Aux grand maux les grands remèdes". De plus, l'amabilité est souvent lié au politiquement correct que je déteste car c'est la langue de la bourgeoisie, la langue de l'oppresseur. Moi, j'appelle un chat un chat. Cela dit, je ne me montre pas virulent dès mon premier post. Je ne le deviens que si mon interlocuteur campe sur ses odieuses positions.

Pour moi, tous les partisans du capitalisme sont des imbéciles et des criminels qui déshonorent l'humanité. J'étais moi-même un imbécile et un criminel avant d'avoir lu STOP, livre qui traite de la crise environnementale. Ce livre m'a fait progressé spirituellement. Or, si j'ai progressé, cela signifie que tout le monde peut progresser.

Le problème, c'est que la plupart des gens sont conditionnés, formatés par la doxa bourgeoise, même ceux issus des classes populaires. La bourgeoisie s'est emparée des rênes du monde à la fin du XVIIIème siècle et n'entend pas les lâcher. Toute notre culture est corrompue par la doxa bourgeoise. Il ne faut pas oublier que prôner l'abolition du système monétaire, c'est également prôner l'abolition de la bourgeoisie, car la bourgeoisie, c'est l'argent. D'où la résistance que nous oppose l'immense majorité des Français, par exemple. Les gens préfèrent être des bourgeois que des êtres humains dignes de ce nom, chose impossible sous le règne de l'argent, car nul n'échappe à son influence corruptrice. Il suffit de faire son examen de conscience pour s'en rendre compte.

J'ai remarqué que nombre de non bourgeois ont une mentalité d'esclave. Ils trouvent justifié l'inégalité en droits (dans une société capitaliste, les droits sont matérialisés par l'argent, plus on a d'argent, plus on a de droits) car les gens sont inégaux devant l'intelligence. Ils oublient d'une part que l'intelligence est le fruit du hasard et que ceux qui ont été mal lotis par ce dernier ne doivent pas être pénalisés pour autant par la société, car ce n'est pas de leur faute, ils n'y sont pour rien.

D'autre part, les capacités intellectuelles sont bien souvent le produit du milieu socio-culturel dans lequel on grandit. Je veux dire que si le bébé d'un couple de prolétaires était kidnappé par un couple de grands bourgeois, cet enfant ne deviendrait pas un prolétaire. De même, si le bébé d'un couple de grands bourgeois était kidnappé par un couple de prolétaires, cet enfant ne deviendrait pas un grand bourgeois.

L'abolition des classes sociales qu'entraînera l'abolition du système monétaire mettra fin aux inégalités sociales, source de tant de ressentiments parfaitement justifiés.