Le syndrome du Titanic de Nicolas Hulot

Plus d'infos sur ce film

ET éviter les commentaires du genre ah il ne cherche qu'a fare du fric et tralala -_-'

Je pense plutôt que la polémique associé au film home l'a aidé à chercher une autre voie. On attendra donc ce film ^^

Il est sorti aujourd'hui au cinéma =)

Il a l'air cool!!

Ca va peut etre nous ramener du monde ca!!

Mais pour ca il faudrais mettre des liens ZG partout ou on parle de Home et du projet titanic la je pense qu'on aurai 2 personne de plus chaque jour et encore je suis gentil!!^^

en tout cas il parle de lui, il a l'air de se poser des questions, peut etre il y aura une redemption de sa part...

en tout cas c'est la mode de faire des films qui mettent la pression au gens, en plus des films hollywoodien qui ont tendance a aborder le theme de la fin du monde, c'est fou!!

Oui c'est sur il faut investir les endroits ou on parle de Home et des films du même genre...
Les gens devraient + ouverts d'esprit!!

GRANDIOSE !!! ce film est magnifique. Pessimiste tout le long du film, le message d'espoir que délivre Nicolas Hulot en est d'autant plus efficace.
Davantage dans un souci de montrer des images fortes voir choquantes, mais toujours très belles, dans le but de coller un maximum à la réalité, plutôt que de miser sur l'esthétique de son reportage.
Hulot fonce droit sur le problème, quitte à égratigner les âmes bien pensantes. Et dès que l'on a commencé à visionner le film on comprend tout de suite mieux certaines critiques négatives et incendiaires à son sujet,des critiques stupides tant le fond du sujet est néscessaire et implacable.
On se rend compte,même si cela n'est pas nouveau, que la société de surconsommation-ultracapitaliste est d'une absurdité abhérente.
Un film a voir, a revoir, a diffuser, a médiatiser.

Je viens tout juste de le voir et moi je dis chapeau! Certes il n'est pas autant bien fait que HOME et il y a quelques passages confus mais ça montre bien l'état dans lequel se trouve Nicolas Hulot : dans une totale remise en question.
Si ce qu'il dit dans le film est vrai ( il veut que la pauvreté et les problèmes climatiques soient réglées ensembles et il dit même qu'il faut se tourner vers des solutions à la limite de l'utopie (il ne faut pas ralentir la vitesse du Titanic mais le faire changer complètement de cap)) alors je pense qu'il devrait être pour le Projet Vénus...Il faudrait l'en informer !!

Oui parce qu'il a encore des idées assez proches du système monétaire...
D'ailleurs, en France, les gens ne connaissent pas l'économie basée sur les ressources. Ils croient que l'argent est essentiel même si ce dernier nous a conduit là où l'on en est...

J'ai été à mon tour voir le film. Il bombarde le spectateur de panoramas sur notre société, sur nos villes, sur l'enchevêtrement des routes, des bâtiments, des hommes, du superflue, de la pauvreté. Le message passe avant tout par l'image, les commentaires de Nicolas Hulot étant somme toute assez rare. L'ouverture donnée à la fin du film est en revanche très efficace : elle appelle l'homme, cette petite famille perdue sur un grain de poussière, à revoir ses objectifs : préparer l'avenir en changeant radicalement de direction, seule solution pour éviter... l'inévitable !

A bord du Titanic: le paquebot Terre en danger
NOUVELOBS.COM | 09.10.2009 | 17:01
(AFP/ Jean-Pierre Muller)

Le syndrome du Titanic, film de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre, sort ce mercredi sur les écrans. Plaidoyer écologiste doublée d'une critique de l'hyperconsommation, ce film décrit comment le pillage de la planète s’opère au profit d’un petit nombre.

On ne sort pas indemne du film de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre. «C’est davantage un appel à la raison et un acte politique qu'un documentaire sur la crise écologique» disent les auteurs. 90% des images ont été tournées dans des villes et la «belle nature sauvage» en est la grande absente... Rien à voir avec Home, le film de Yann Arthus Bertrand.

Ici, des hommes, des hommes et encore des hommes. Grouillant dans des mégalopoles saturées d’éclairage, gavés de publicité, de biens de consommation. Mais aussi s’entassant dans des bidonvilles où tout vient à manquer l’eau, l’électricité, la nourriture, les soins. Déjà vu ? Jamais comme cela…

Lièvre et Hulot ont privilégié les plans fixes et larges qui permettent de voir la réalité humaine bien en face, et surtout, fait des montages saisissants. Ces files d’urbains qui dorment sur les trottoirs de Tokyo et de Los Angeles, qu’attendent-ils, qu’espèrent ils? La sortie du nouvel I-Phone, pardi! Hystérie, déferlement de joie pure à l’ouverture du magasin où quelques consommateurs «élus» entrent sous les applaudissements. Et l’on bascule en Afrique, où de très jeunes gens, des enfants désossent péniblement nos gadgets électroniques –ces mobiles, ordinateurs, obsolètes à peine achetés- soit des monceaux de déchets, bourrés de composés toxiques. On voit encore ces montagnes que l’on râpe et décapite pour chercher les précieux minerais indispensables à la fabrication des batteries de nos «jouets». La ressource, on le comprend clairement, est surexploitée et très mal partagée.

Pillage des ressources

Dans ce film, le souci écologiste rejoint le propos tiers-mondiste, plus que jamais d’actualité puisqu’après deux siècles de «progrès» et des décennies de libéralisme débridé, les inégalités perdurent et parfois s’aggravent. Notre addiction à la consommation s’étale avec indécence, elle qui alimente le pillage de la planète au profit d’un petit nombre…Une planète aux ressources pourtant limitées, et qui montre déjà des signes d’épuisement.

Pourtant, à moins de montrer l’exemple, on ne pourra pas empêcher les pays pauvres de copier notre mode de développement effréné. Une scène, hallucinante en témoigne: celle d’une grand messe réunissant des milliers de fidèles de l’église des Winners en Afrique: «Jésus est mort, clame le pasteur à la foule vibrante et dansante, et il a dit : en attendant mon retour, faites du business» !

«Je ne suis pas né écologiste, je le suis devenu, commente Nicolas Hulot sur un ton un brin prophétique. Le modèle économique dominant n’est plus la solution mais bien le problème. Je suis un enfant de la société de consommation, moi aussi. Je dois avancer pas à pas vers plus de cohérence, jusqu’où suis-je prêt à aller dans le choix, le renoncement?»

On peut avoir des préventions envers Hulot, son passé d’animateur télé, ses riches mécènes-qui doivent être bien embarrassés de voir le modèle capitaliste si clairement dénoncé- mais le message sonne juste. Ses avertissements aussi : car notre monde d’hyper-communication –connecté, relié, expliqué, imagé- n’a pas fait que jeter des ponts entre les hommes… Aujourd’hui, tous les pays pauvres ont à la fois dans l’oreille notre discours sur la prochaine pénurie et la menace climatique et sous les yeux les images de notre opulence outrancière. De sorte prévient Hulot, «qu’à l’exclusion des uns est venu s’ajouter un élément intenable et explosif : l’humiliation».

Que faire alors? Consommer moins, consommer mieux, bien sûr. Mais aussi utiliser nos richesses, financière, technologique, scientifique, pour aider les pays les plus démunis à lutter contre la crise climatique et écologique. Ces points seront justement très discutés lors du prochain sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique. Rendez-vous en décembre.

Histoire d’un titre :
«Le film reprend le titre du livre écrit en 2004. Il évoque l’attitude des passagers du célèbre paquebot qui continuaient à danser et festoyer sans réaliser la proximité de l’iceberg fatal. Autrement dit, si nous ne changeons pas de direction, nous courrons à la catastrophe. Je dirais même que le scepticisme résiduel que j’observe encore chez certains à l’égard du changement climatique, revient à naviguer avec un bandeau sur les yeux par temps de brouillard, à fond les manettes dans une mer parsemée d’icebergs… Le paquebot sur lequel nous sommes tous embarqués, c’est la planète Terre. Et nous n’en avons qu’une». Nicolas Hulot.

Rachel Mulot
Sciences-et-Avenir.com
06/10/09

Encore un film d'éco-tartuffe, pour moi...

Non merci.

Citation :

Encore un film d'éco-tartuffe, pour moi...

Non merci.

C'est bien plus compliqué que ça...

Oh, eh bien je suis curieux d'avoir ta lumière sur le sujet, puisque tu sembles comprendre mieux que moi ?

Citation :

Oh, eh bien je suis curieux d'avoir ta lumière sur le sujet, puisque tu sembles comprendre mieux que moi ? Smile

Je te renvois à mon message plus haut :

Citation :

Je viens tout juste de le voir et moi je dis chapeau! Certes il n'est pas autant bien fait que HOME et il y a quelques passages confus mais ça montre bien l'état dans lequel se trouve Nicolas Hulot : dans une totale remise en question.
Si ce qu'il dit dans le film est vrai ( il veut que la pauvreté et les problèmes climatiques soient réglées ensembles et il dit même qu'il faut se tourner vers des solutions à la limite de l'utopie (il ne faut pas ralentir la vitesse du Titanic mais le faire changer complètement de cap)) alors je pense qu'il devrait être pour le Projet Vénus...Il faudrait l'en informer !!

Pour moi, ce n'est pas plus compliqué que ça...

Citation :

Sévices publics

Exclusif. Attaqué mardi sur France Inter, l’écologiste répond dans les colonnes du JDD au chroniqueur Stéphane Guillon.

Mardi 6 octobre, dans sa chronique matinale sur France Inter, l’humoriste Stéphane Guillon a exécuté Nicolas Hulot, ce jour-là invité de la matinale, en termes choisis. L’écologiste était comparé à "une vieille pute qui veut entrer dans les ordres et, qui du coup, veut que plus personne ne baise", et présenté comme un tartufe "qui fait le mariole dans un avion de chasse", puis comme un fabricant de cosmétiques provoquant "des cancers chez le rat". Dans cette tribune que le JDD publie aujourd’hui, Hulot répond, sèchement.

"Quand on s’expose dans un engagement comme le mien, il ne faut pas s’étonner des réactions d’incompréhension voire d’hostilité que cela peut provoquer. Je pratique suffisamment l’autodérision, et ma susceptibilité comme mon ego s’accommodent parfaitement d’être remis en place. Mais la dernière expérience dans les locaux de Radio France vaut interrogation. Invité avec insistance dans l’excellente émission matinale de Nicolas Demorand sur France Inter, j’ai découvert après coup que mon arrivée avait été précédée de quatre minutes d’amalgames douteux, de sous-entendus infamants et de mensonges à mon égard dans la chronique de Stéphane Guillon. Des mots assassins allant jusqu’à me rendre quasi complice moral des tragiques suicides chez France Télécom, d’enfants écrasés sur le Dakar et de graves pathologies chez d’autres enfants. On m’accordera que l’on n’est plus dans l’espace de la caricature mais bien dans celui de l’exécution.

Je comprends mieux, avec le recul, les sourires gênés à mon accueil. J’ai beaucoup d’indulgence en matière d’éducation, mais je trouve singulier d’être invité pour se faire lyncher et de découvrir les sévices infligés une fois que vous avez quitté vos hôtes sans pouvoir un seul instant répliquer. Stéphane Guillon serait pardonnable s’il était drôle, il est juste méchant. Je l’envie presque de pouvoir juger sans comprendre, d’énoncer sans savoir, de blesser sans risque et sans doute, le soir venu, de trouver le sommeil profond. De crainte de paraître sans humour, ou pire d’être victime de représailles ou de répliques, sans doute chaque cible de notre sniper national hésite à réagir. N’est-ce pas aussi accorder trop d’importance à ce qui est insignifiant par simple excès? Oui mais qui ne dit mot consent, et l’humeur de Monsieur Guillon vaut-elle qu’on s’assoit sur son honneur?

N’est pas Coluche qui veut. Il y a un monde entre Guillon et Coluche qui s’appelle le talent. Un fossé que l’intéressé tente de combler avec des procédés de petit corbeau. La liberté fondamentale de moquer, de railler, de déranger voire de dénoncer n’affranchit pas du respect de la dignité et de la personne. La limite n’est pas une entrave à la liberté, elle en est la condition. Les mots sont aussi des armes, les vôtres, sachez-le, peuvent être le détonateur d’une certaine violence que certains voient ainsi dans vos propos légitimée.

Le tact dans l’audace, c’est de savoir jusqu’où on peut aller trop loin, disait Cocteau. Cher Monsieur Guillon, je crains que votre suffisance vous empêche d’apercevoir les frontières de l’acceptable."


Paru dans - Le Journal du Dimanche

Samedi 10 Octobre 2009

Moé pour moi c'est pas de la vrai info. C'est drôle mais ça ne prouve rien.
Comme il dit c'est une vraie exécution...

Sauf que ce que M. Hulot oublie, dans sa "défense", c'est de différencier la partie "humoristique" et la partie vraie de l'humeur de Stephane Guillon...

Car lorsque celui-ci critique ses voyages en avion, hélicoptère, ou avion de chasse, ce n'est que vrai. Pareil pour le "faites ce que je dis, pas ce que je fais" (récurrent chez les écotartuffes)...

Je ne vais pas me laisser dicter ma conduite par des gens qui ont des amis hautement placés, suffisamment bien placés pour financer leurs voyages et la réalisation de leurs "films engagés" (quand on pense que Home a été diffusé gratuitement, à l'échelle mondiale, simultanément... il faut rester critique. Tout cela la veille des élections en Belgique, ce qui a fait péter le score de la liste écolo. Écolo qui, soit dit en passant, a supprimé les primes à l'installation de panneaux photovoltaïques, et supprimé du budget de l'État le remboursement (50%) des abonnements scolaires aux transports en commun.

Bizarre, pour une liste écologique qui prône l'utilisation de transports en commun. On nous aurait menti ?

Droite, gauche, vert, milieu... Choux-vert et vert-choux. Il faudra le comprendre. L'écologie n'est pas intéressante, tant qu'elle reste un concept politique, politique qui sera encore et toujours soumise à la loi des financements (banques) et de la corruption.

Il est peut-être temps d'ouvrir un peu les yeux et arrêter de se faire manipuler. Cessez de croire que les gens qui sont au pouvoir sont stupides, ils surveillent toutes les tendances et savent très bien les recycler pour maintenir le statu quo. Pire, ils peuvent provoquer ces tendances... puisque les valeurs que nous défendons nous sont inculquées par le système.

Exécution, certainement, mais exécution méritée, probablement.

Moi je pense que la meilleure façon de savoir, c'est de le contacter pour lui parler de Zeitgeist et du projet Vénus et voir comment il réagit.
Mais de toute façon on ne peut pas juger un film sur la personne qui l'a faite! C'est le film en lui même qu'il faut juger et non l'auteur...

À partir du moment où le film permet de culpabiliser les citoyens, procédé plus qu'efficace pour asservir des populations et leur imposer des réformes plus ou moins liberticides...

La religion catholique utilise ce procédé de culpabilisation depuis ses débuts, avec des résultats remarquables ! Puisque nous sommes tous des pécheurs, et ne pouvons être sauvés que par la soumission au Seigneur... ou au super-État

Citation :

Mais de toute façon on ne peut pas juger un film sur la personne qui l'a faite! C'est le film en lui même qu'il faut juger et non l'auteur...

je suis tout à fait d'accord tant le sujet du film est nécessaire et implacable.Je dis bravo à Nicolas hulot, il est seul ou presque dans sa démarche et le critiquer serai absurde au yeux de l'humanité son travail a le plus grand des mérites car personne ne dis les choses tel que lui, peux de gens portent de tels engagements sur le choc réel de notre siècle et l'avenir qu'il nous réserve.

on peut critiquer ses "amis hauts placés"( bien que dans ce monde la le termes amis ne veut pas dire grand choses), son succès financier et sa fondation. mais sa popularité auprès du public suite à ses émissions ont du lui attirer des mouches à merdes de plus en plus grosses pour des raisons de rentabilité financière et politique, pour l'image rien de tel que d'être à coté de nicolas hulot. mais voulait-il tout ça? j'ai du mal à croire qu'il contrôle tout autour de lui.

la vacherie est de critiquer ses déplacement en hélico, en avion de chasse, en 4x4 mais que représente cette pollution par rapport à son engagement pour la planète. il a permit à des millions de téléspectateurs de découvrir la beauté de la planète, de sa dégradation par l'homme et de ses inégalités; alors que d'autres se déplace en polluant à des fins purement égoïstes et superflu.peut être aurait il du milité à pieds avec une feuille de vigne.

Si son but est le statu quo, il doit être dans l'erreur car son film est noir. Très beau. Très fort. Fait d’images rares qui vous happent et vous hantent. il montre et dit des choses qui font mal. Il raconte l’histoire des hommes et ce qu’ils ont fait de leur monde.
Il montre l’acculturation des peuples. Comme en Namibie où ces femmes Himba font leurs courses au supermarché en costume traditionnel et mendient l’argent des touristes contre quelques photos « exotiques » pour survivre.
Ce film est lancinant. Ceux qui l’ont vu ne l’oublieront pas. Mais ce film noir donne envie de réagir, il tient éveillé longtemps la nuit et obsède. finalement il nous pousse à agir.
ce film est un monument comparer aux divertissement en tout genre qui encourage le peuple à se complaire dans la médiocrité ou on l'encourage à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire et inculte.

Je ne trouve pas personnellement qu'il culpabilise le spectateur...Mais ce qui m'étonne c'est que tu dises ça sans l'avoir vu...

jonacre a écrit:

Je ne trouve pas personnellement qu'il culpabilise le spectateur...Mais ce qui m'étonne c'est que tu dises ça sans l'avoir vu...

Qui te dit que je ne l'ai pas vu ? Je te trouve un peu hâtif...