Citoyen, citoyennes,
Nous vous invitons à l'action. Un groupe particulier est en train de re-naitre.
Les Sans-Culottes.
Rejoignez ou fondez votre association de Sans-Culottes locale.
DEHORS LA SOCIÉTÉ CAPITALISTE.
De la bonne manière.
Rejoignez-nous, rejoignez-vous.
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(...)les sans-culottes sont des révolutionnaires issus de la partie modeste et laborieuse du peuple(...)
Le sans-culotte est une nouvelle figure révolutionnaire, qui durera strictement le temps de la révolution(...) contre la République(...) qui, bien que conférant la souveraineté au peuple, donnait le pouvoir politique à une élite
S’il est délicat de lui attribuer un ensemble de conceptions politiques cohérentes, les revendications spécifiquement sans-culottes sont généralement liées au problème des subsistances, c’est-à-dire aux pénuries alimentaires et à l’augmentation des produits de consommation.
Être sans-culotte, c’est avant tout une affirmation fondée sur des distinctions. Le sans-culotte, tout entier constitué par opposition à la figure de l’aristocrate, est habillé simplement, revendique le tutoiement, s’interpelle par le vocable « citoyen », refuse l’orgueil et le mépris et agit en politique. S’il déploie, par sa physionomie, son langage, son activisme politique, des caractéristiques issues de l’ordre nouveau, il est aussi un véhicule de pratiques et de sensibilités d’Ancien Régime. Sa revendication du maximum des denrées s’inscrit dans la continuité des révoltes frumentaires qui avaient lieu sous l’ordre monarchique. Fraction du peuple, il parle en son nom en se réclamant de la démocratie directe. Le sans-culotte veut exercer un contrôle permanent sur les parlementaires et leurs décisions. De cette manière, il est également la figure paradigmatique d’un système de légitimité concurrent à celle de l’Assemblée des représentants.
L’enjeu que représente le sans-culotte, c’est l’entrée de la problématique sociale dans une révolution qualifiée de « bourgeoise ». Animé par la « passion égalitariste », le sans-culotte méprise la richesse et n’accepte pas non plus un modèle méritocratique de type girondin. Alors même que la démocratie ne se conçoit, non pas comme pluralité, mais comme unité, le sans-culotte est une figure qui marque l’antagonisme, d’abord socio-économique puis de plus en plus politique à mesure que la Révolution avance. Cependant, le sans-culotte ne constitue pas un groupe socio-économique homogène et ne forme donc pas une classe sociale à part entière.
« La sociologie du sans-culotte est intentionnellement imprécise : élastique, elle permet l’identification des plus grands nombres.... »
« L’appellatif sans-culotte est avant tout une catégorie de l’esprit public révolutionnaire [...] »
(...) c’est un modèle qui se fixe dans le réel parce qu’il donne à chacun la possibilité d’accéder à un statut social valorisé. Fruit d’un discours sur le peuple en constante évolution, le sans-culotte, conçu comme idéal ou comme réalité sociologique, symbolise le renversement complet d’un système de valorisation sociale.
Le sans-culotte idéal décrit par le Père Duchesne, été 1793:
C'est un être qui va toujours à pied, qui n'a pas de millions comme vous voudriez tous en avoir, point de châteaux, point de valets pour le servir, et qui loge tout simplement avec sa femme et ses enfants, s'il en a, au quatrième ou au cinquième étage. Il est utile, il sait labourer un champ, forger, scier, limer, couvrir un toit, faire des souliers et verser jusqu'à la dernière goutte de son sang pour le salut de la République.
Tiré et adapté de:
http://fr.wikiped...ns-culotteLa révolution en images sur dailymotion:
http://www.dailym...lange_newsBonne journée à tous les citoyens